En campagne pour les Régionales, la liste Finistérienne de Bretagne d’Avenir a cette particularité d’accueillir le benjamin et la doyenne des candidats. Tous deux sont Quimpérois et engagés chez les radicaux de gauche. Portraits croisés.
Dans cette liste « Bretagne d’Avenir » qui allie huit composantes (*) de la « Gauche rassemblée », ils ne sont pas d’emblée les plus visibles. Pourtant, les radicaux de gauche en sont. « Toujours là », sourit Philippe Broudeur, président LRDG 29, ravi de la trajectoire des deux militants Quimpérois qui dessinent bien, selon lui, les combats de son parti.
« Améliorer les conditions de travail, c’était ma passion »
Josette Devos, 78 ans, en 20e position sur la liste, est la doyenne de ces élections. Militante depuis deux ans au sein des radicaux de gauche, elle semble avoir de l’énergie à revendre. « J’ai toujours milité, j’ai l’extrême droite en horreur », résume-t-elle. Sur le terrain associatif, elle se partage entre le bureau de la MPT d’Ergué-Armel et deux groupes de marche. Attachée à l’environnement, elle est l’une des chevilles ouvrières du Carepa et a rejoint depuis peu le conseil de quartier d’Ergué-Armel, où elle réfléchit aux thématiques sportives et culturelles. Ses années de travail laissent mieux entrevoir sa sensibilité de gauche : Ouvrière au sein du groupe Saupiquet pendant 16 ans, elle fut déléguée syndicale CGT, en pointe sur les salaires et les congés payés. « Améliorer les conditions de travail, c’était ma passion ». Elle quittera l’usine pour reprendre, avec une collègue, un atelier de retouche de couture au sein de la Galerie Géant. « L’écologie, la démocratie, la laïcité, voilà ce que l’on doit défendre » martèle-t-elle.