Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, notre Président-qui-ne-veut-pas-partir n’a rien innové de bon et il fonctionne semble-t-il comme le Tony Blair d’il y a 20 ans en Grande-Bretagne, avec ses spin doctors.
Au-delà des méthodes et des thèmes douteux de ces gens, c’est surtout le niveau de politique dont on parle qui est le problème : un Président ou candidat à l’être ne saurait, sous peine de forfaiture, placer ses intérêts de carrière devant son devoir. C’est pourtant le cas quand on en arrive, alors que les électeurs réprouvent clairement la politique menée et la manière dont on la pratique, à exclure la possibilité de démissionner quoiqu’il arrive et à tendre aux électeurs le revolver pour qu’ils jouent, eux, à la roulette russe.
Que cette idée insensée qui nuit gravement à la France vienne de lui ou de ses conseillers très spéciaux, c’est lui qui en a pris la responsabilité.
C’est lui aussi qui a fait du « chantage au RN » son principal argument politique alors qu’il est d’une grande pauvreté. Or l’extrême-droite, boostée par le saut des générations qui gomme l’histoire, par la prise en main des media par des capitalistes réactionnaires et qui martèlent les inquiétudes et la xénophobie et par le déni officiel de la misère qui talonne beaucoup de Français, a été perçue comme le seul moyen dire 
STOP à Macron et surtout à sa politique.
Maintenant on ne plaisante plus et le seul moyen d’en sortir c’est de voter pour la France : ni RN ou ses futurs alliés LR, ni Macron.
Le seul choix raisonnable débouchant sur une majorité est la gauche républicaine ou le parti écologiste. C’est à ce choix positif que veulent contribuer les Radicaux de Gauche LRDG.
Auprès d’Emmanuel Macron, les apprentis sorciers de la dissolution
A l’Elysée, le conseiller mémoire du président, Bruno Roger-Petit, est devenu un élément-clé du dispositif d’Emmanuel Macron, fédérant autour de lui des fidèles. Le petit groupe formé notamment de Jonathan Guémas, Pierre Charon ou Clément Léonarduzzi a défendu le scénario de dissolution de l’Assemblée nationale. Il se place aujourd’hui aux avant-postes de la campagne des législatives.
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