Progressistes, nous pensons qu’il faut favoriser l’émancipation de chacune, chacun par l’éducation, les libertés individuelles, la culture, par l’autonomie de vie pour toutes les générations. De nouveaux droits sont également à mettre en œuvre pour assurer une égalité et une dignité de toutes et tous.
Nous sommes résolument attaché.e.s à la loi de 1905 et à son esprit, nous refusons les dérives communautaristes tout comme le repli sur soi, la tentation identitaire.
Si nous croyons globalement dans le progrès, nous savons qu’il doit avoir comme but l’intérêt général, la prise en compte des générations futures et le respect de l’humain. Nous appelons d’ailleurs à prendre en compte les enjeux liés au risque climatique, au dysfonctionnement de la chaine alimentaire du paysan au consommateur, aux révolutions technologiques ou aux questions éthiques qu’elles soulèvent.
Démocrates, nous sommes déterminés à renforcer la participation du plus grand nombre à l’action publique, en écoutant les initiatives qui s’expriment par de nombreux mouvements citoyens, en intégrant et en inventant de nouvelles formes de participation.
Nous souhaitons réinventer un équilibre institutionnel qui donne un rôle fort au Parlement face à un pouvoir exécutif qui le cantonne à une simple chambre d’enregistrement.
Il est également nécessaire de donner aux collectivités territoriales les moyens de leur politique, notamment sur le plan financier car elles ne peuvent continuer à être tributaires d’allocations ou de dotations incertaines.
Être démocrate, c’est aussi vouloir évaluer l’action publique. Nous voulons remettre la décentralisation et les territoires au cœur de notre projet car ils sont une force et une richesse.
Nous devons relancer l’éducation populaire, qui est source de progrès social et d’émancipation et contribue à la citoyenneté.
Être démocrate c’est aussi protéger la liberté et l’indépendance de la presse et des autres médias ainsi que les lanceurs d’alerte qui constituent des contre-pouvoirs essentiels.
Républicains, nous considérons la justice comme un pilier fondateur de notre démocratie, de nos valeurs et de notre engagement. Nous devons nous donner les moyens d’une justice indépendante, dans tous nos territoires et pour toutes et tous, afin de préserver les droits de chacun et de garantir l’intérêt commun. Pour garantir ce dernier, il faut également aller plus loin dans l’exigence de probité et de transparence de tous les acteurs de la vie publique.
Européens convaincus, nous voulons une Union européenne solide, solidaire, démocratique et responsable, une Europe qui soit politique et pas réduite à une combinaison d’intérêts économiques face aux blocs des États-continents.
Nous portons le projet d’une Europe fédérale sociale et volontaire qui assure la protection des libertés individuelles et de l’état de droit, qui garantit la diversité des cultures et des peuples européens. Il nous faut une Europe qui n’oublie pas ses valeurs, la solidarité et la paix au sein de l’espace européen. Il nous faut donc en revoir le contenu et les règles.
Solidaristes. Notre modèle social doit allier solidarité et responsabilité : un système de santé juste et efficace, la prise en compte de nouveaux risques.
Il faut également concrétiser le droit au logement pour tous, et en particulier les plus démuni.e.s, et, naturellement, une politique d’emploi et un droit du travail qui accompagnent et parient sur la formation, un système équilibré de répartition des richesses qui n’exclut personne. Nous sommes favorables au revenu universel, à la taxation de la robotisation, de l’intelligence artificielle, de la technologie qui doivent être émancipatrices pour l’humain; tout comme l’application d’une taxe sur les transactions financières.
Il est urgent de lutter pour des conditions de vie digne contre le sentiment de dépossession et la réalité du déclassement qui accablent nombre de nos concitoyen.ne.s et les laissent désemparé.e.s, amers face à la promesse républicaine.
Écologistes, nous proposons d’avancer avec détermination dans la transition énergétique mais aussi de protéger notre biodiversité et de promouvoir une agriculture durable.
Au-delà, c’est notre modèle de progrès global et notre fonctionnement social qu’il faut revoir. Cela signifie, par exemple, soutenir la création d’emplois en proximité et à l’image de Michel Crépeau (lire la biographie), Radical de gauche visionnaire, assumer des choix courageux en matière d’urbanisme et d’infrastructures écologiques, pour limiter par exemple les déplacements domicile-travail et favoriser les transports collectifs. Nous devons revoir la préservation et la gestion de l’accès à l’eau, bien commun de l’humanité.
Amoureux des libertés, nous sommes protecteurs des droits de l’individu, favorables à l’initiative individuelle. C’est pourquoi nous militons pour le développement des entreprises avec un pacte social, fiscal et numérique renforcé. Nous voulons investir dans l’avenir en favorisant la création d’activités. Nous encourageons l’initiative privée, associative, sociale et solidaire, de proximité.
Nous souhaitons un développement au service de l’humain et respectant la planète. Nous rejetons le libéralisme débridé qui accentue les fractures économiques, sociales et géographiques. Nous ne constatons que trop les ravages de ce libéralisme dévoyé, dont les dégâts sont démultipliés par les innovations technologiques qui devraient, au contraire, améliorer nos conditions de vie.
Ce libéralisme brutal nous le récusons car il fracasse un peu plus chaque jour les solidarités et les protections collectives conquises par les combats des générations précédentes.
Forts de ces valeurs nous nous engageons résolument à contribuer au renouvellement des pratiques politiques en commençant par nous-mêmes : ouverture au débat, démocratie interne, comptes-rendus de mandat, parité et une réelle place aux jeunes.
Nous entendons porter cet engagement le plus loin possible en participant à la reconstruction d’une gauche de gouvernement de l’échelon local au Parlement européen.
Nous appelons tous les humanistes et progressistes à nous rejoindre : nous sommes indépendants, ouverts aux échanges avec les autres mouvements partageant nos constats et nos combats. Nous sommes libres, adogmatiques, déterminés et de gauche car être radical c’est être de gauche et acteur du rassemblement des forces de gauche !
Le radicalisme de gauche aujourd’hui.
Au moment où le doute envahit bien des concitoyens sur la politique dans notre pays, les Radicaux de gauche affirment leurs convictions et portent le projet d’une VIème république, une république laïque, démocratique et sociale plaçant le citoyen au cœur de leurs actions et propositions pour une société plus juste, plus solidaire. Une société possible et partagée.
C’est la volonté de liberté, d’égalité, de fraternité, de mémoire, et de laïcité qui nous anime. Il existe encore une gauche et une droite politique car elles sont porteuses de choix, donc de démocratie vivante. Nous affichons clairement nos positions en faveur d’un projet de société progressiste, européen et solidaire digne du 21e siècle dans le respect de chaque citoyen.
Le parti « Les Radicaux De Gauche », LRDG. C’est une pensée construite après analyse des situations, des prises de position discutées librement, des mises en œuvre d’action au service de l’intérêt général, enfin c’est la loyauté dans les alliances. Nous croyons à l’union des forces dans le respect des identités politiques, nous basant sur la réalité de l’union des forces politiques du passé comme celle qui a conduit au programme du Conseil National de la Résistance (CNR), qui permit la reconstruction de notre pays dévasté par la guerre, comme celle du programme commun de la gauche ou de la gauche plurielle qui mit en œuvre de profondes avancées sociétales. Aujourd’hui nous portons un projet de rassemblement pour la constitution de la VIe République.
Le parti de la volonté paritaire. L’ensemble des instances du parti est constitué de manière paritaire y compris pour ce qui concerne les membres élu.e.s par le comité directeur et les membres du secrétariat national.