Communiqué de presse du lundi 26 avril 2021 par Thierry Biger,
Conseiller départemental du canton de Quimper-2.
Nous avons souhaité l’alliance des forces de gauche. Mais le PS finistérien ne l’entend pas de cette oreille. Comme pour l’épisode sénatorial, il campe sur ses positions et ne laisse que peu de place aux autres forces politiques et anciens alliés. Pire, il réinstalle des baronnies politiques en faisant cumuler à certaines personnes plusieurs mandats, faisant fi de la demande de renouveau démocratique. Nous ne pouvons fonctionner ainsi. Pour nous le noncumul, le renouveau démocratique, la gouvernance partagée … ne sont pas que des mots.
Je suis le conseiller départemental sortant du canton Quimper 2, j’ai été loyal dans les alliances. J’ai fait le « job », je n’ai pas démérité, j’ai su avaler leurs couleuvres. Aujourd’hui je quitte la majorité départementale.
Par le biais de notre président fédéral, Philippe Broudeur, Les Radicaux De Gauche en Finistère rejoignent une véritable union des partis progressistes de gauche, une union la plus réaliste possible en inscrivant notre parti aux départementales comme aux régionales dans une cohérence d’alliance avec des forces dynamiques.
C’est donc avec ferveur que nous rejoignons la coalition EELV-UDB-Génération(s)-Nouvelle Donne ….
Nous sommes héritiers de Michel Crépeau (1930-1999), Radical de gauche visionnaire, qui fût député et Maire de La Rochelle qui a toujours assumé des choix
courageux en matière d’urbanisme et d’infrastructures écologiques, pour limiter par exemple les déplacements domicile-travail et favoriser les transports collectifs,
c’était un écologiste avant l’heure ou encore de Christiane Taubira, notre candidate Radicale De Gauche à la présidentielle de 2002.
Nous souhaitons un développement au service de l’humain et respectant la planète. Nous rejetons le libéralisme débridé qui accentue les fractures économiques, sociales et géographiques. Nous ne constatons que trop les ravages de ce libéralisme dévoyé, dont les dégâts sont démultipliés par les innovations technologiques qui devraient, au contraire, améliorer nos conditions de vie. Nous devons aller plus loin dans l’exigence de probité et de transparence de tous les
acteurs de la vie publique.
Enfin je rends hommage à mon collègue et ami, Roger Mellouët, Vice-Président du Conseil Départemental, qui m’a aidé, avec beaucoup de bienveillance, à imposer ma singularité auprès de ses collègues socialistes.
Aujourd’hui, je défendrais la solidarité en Finistère.
Lire ou télécharger le communiqué complet en version PDF :