Sans joie, et même à contrecœur, la gauche brestoise quasi au complet était réunie ce mardi soir, au Vauban, pour appeler à voter Macron au second tour. À deux nuances près, celle des Insoumis et de Brest nouvelle citoyenneté (BNC) qui se contentent de bannir le vote Le Pen.
C’est l’effet Marine. Trois mois après avoir déjà fait bloc contre la venue de la candidate du Rassemblement national à Brest, à l’initiative du PCF, les partis de gauche qui pèsent (hormis le Parti radical de gauche excusé) se sont retrouvés à nouveau pour exprimer leur position en vue du second tour de la présidentielle. Si la politique d’Emmanuel Macron n’a jamais été leur tasse de thé, tous s’accordent pour affirmer avec force le risque que ferait peser l’élection de Marine Le Pen pour les libertés.
Pour Christiane Migot, des Radicaux de gauche (LRDG29), « l’enjeu est de maintenir à tout prix la démocratie. La menace est sérieuse, un choix responsable s’impose pour ne pas installer le fascisme dans le pays ».